Résumé des épisodes précédant :
Au printemps 2004 nous avons créé sur internet un mouvement de protestation contre les animaleries, plus particulièrement nous voulions signifier notre opposition aux ventes de chiots.
En novembre dernier j’ai rassemblé un groupe d’environ une centaine de personnes des bassins aixois et chambériens décidées à nous emboîter le pas pour écrire une lettre de protestation au Directeur du Jardin des Plantes grosse jardinerie-animalerie située entre Aix-les-Bains et Chambéry et qui invite des éleveurs à venir vendre des chiots dans ses locaux un week-end sur deux.
La lettre de protestation a été envoyée à plus de 300 exemplaires en mars, les inscrits du groupe en ayant fait signer plusieurs chacun par leur proches ou amis sensibilisés au problème de la surpopulation canine et aux abandons qui s’en suivent. Je tiens ce chiffre du Directeur lui-même qui prit contact avec moi (alors que je m’apprêtais à lui demander par courrier quelle serait son attitude à venir et s’il pensait la modifier) RDV fut donc pris.
La suite :
Jeudi 21 avril dernier, j'ai été reçu par M. Gonnet directeur du JdP, entretien courtois, au cours duquel le Directeur me dit ne pas vouloir être désigné comme bouc émissaire de notre protestation contre la vente des chiots (300 lettres reçues), mais veut me montrer l'attention qu'il lui accorde, d'une part en suspendant pour un temps les ventes, d'autre part en offrant son concours à l'organisation d'une réunion entre les associations de protection et les professionnels éleveurs et vendeurs pour étudier la question. Nous avons abordé ensemble des points sur lesquels le système pourrait être "amélioré" par exemple : limitation de l’usage des locaux de l’animalerie à des expositions, les ventes se contracteraient dans un deuxième temps chez l’éleveur.
Message sera donc transmis au refuge "amis des Bêtes" d'Aix-les-Bains et à la SPA de Savoie (Chambéry) associations représentatives auxquelles adhèrent la plupart des protestataires locaux, et associations en contact avec des structures plus larges telles la Confédération des SPA ou 30 millions d'Amis, souhaitant avec force qu'elles aient la volonté de poursuivre.
Conclusion :
La balle se trouve maintenant dans le camp des associations représentatives. Si personnellement je reste fermement opposé aux ventes de chiots en animalerie, je comprends néanmoins la position du Directeur qui montre une prise en compte bien réelle des problèmes soulevés dans notre lettre. Ce n’est certes, pas un mouvement informel comme le nôtre qui pourra faire changer les choses, mais une discussion reste tout à fait envisageable entre éleveurs vendeurs et associations, encore faudrait-il que ces dernières acceptent de se réunir pour définir une position commune et des objectifs communs. Etant moi-même adhérent à ces associations, je vais essayer dorénavant de faire aller les choses dans ce sens.
Bernard